26 juin - Trois questions à… Pierre Coulomb organisateur de la Marche pour la Paix et la Non-violence. Pourquoi avoir décliné localement cette marche organisée au niveau mondial ?

A quoi servirait un événement symbolique qui mobiliserait quelques centaines de personnes dans le monde, aussi novateur soit-il, s’il n’était pas soutenu et encouragé sur le terrain par des millions de personnes sur la planète qui se reconnaissent dans leur désir de paix ? J’ajoute que l’adhésion aux principes proposés, qui recueille auprès du public un très large soutien, va au-delà de ce que la classe politique dans son ensemble propose en matière de désarmement. Cette marche se déroule du 2 octobre 2009 au 2 janvier 2010.

L’action que vous organisez peut-elle fédérer hors du village ?

Quand on observe l’enthousiasme des personnes auxquelles on s’adresse, on ne peut que se réjouir. Et c’est d’autant plus facile que les initiatives les plus diverses, culturelles, sportives, d’animation, d’information, de loisir et autres qui jalonnent la vie courante peuvent parfaitement être associées à l’idée de la paix qui est la chose à laquelle nous aspirons tous.

Que pensez-vous de cette démarche et de ses répercussions pour l’avenir ?

Partout et à toutes les époques la recherche de la paix a fait l’objet d’efforts considérables. Il est clair que le résultat n’est pas toujours au rendez-vous. Au-delà de ces efforts des uns et des autres pour parvenir à la paix, nous sommes loins du compte. Il est permis de penser que nous n’avons pas mis en Å“uvre les bons moyens pour cela, que le degré d’évolution personnelle de chacun de nous est sans doute en rapport avec cette situation et que le vaste mouvement que constitue la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence peut contribuer par son caractère novateur et son retentissement à faire changer les choses.

Propos recueillis par Christian Prost
Le Dauphiné Libéré, 26 juin 2009

Voir la coupure de presse