du 2 au 5 Janvier : LA MARCHE MONDIALE A PUNTA DE VACAS
Le 2 janvier, en plein cĹ“ur de la Cordillère des Andes argentine, le Parc d’Etude et de RĂ©flexion de Punta de Vacas a accueilli les Marcheurs, acclamĂ©s par près de 20 000 personnes venus des quatre coins du monde.
DĂ©s le 1er Janvier 2010
FĂŞte multiculturelle pour le nouvel an
Au pied du Mont Aconcagua, près de 1500 personnes ont fait la fĂŞte pour le nouvel an, une fĂŞte multiculturelle et riche en diversitĂ©. “Nous devrions cĂ©lĂ©brer le nouvel an dans chaque calendrier culturel, a dĂ©clarĂ© Ă cette occasion Silo, fondateur du Nouvel Humanisme, ou bien dans un calendrier mondial qui finira par se configurer dans la future Nation Humaine Universelle. L’intention de ce calendrier du futur est en train de se dĂ©ployer aujourd’hui mĂŞme sous le signe de la Paix et de la Non violence… Pour le moment, dans toutes les cultures, dates et langues, nous voulons cĂ©lĂ©brer ensemble ce nouveau monde qui, malgrĂ© les atrocitĂ©s de la guerre, de l’injustice et du dĂ©sespoir, point dĂ©jĂ dans la brise lĂ©gère de l’aube de l’humanitĂ©. Pour nous et pour tous les ĂŞtres humains, anticipons le salut de la Paix, de la Force et de la Joie”.
La phrase finale de son message a été traduite en 24 langues (Philippin, Tchèque, Italien, Russe, Hongrois, Anglais, Arabe, Français, Grec, entre autres).
Samedi 2 Janvier 2010
ClĂ´ture de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence.
Les gens sont arrivés au Parc dés le début de la journée. Et vers 18h (22h en France), les Marcheurs sont entrés par le Portail sous les acclamations de près de 20 000 personnes.
Au cours de cet acte se sont exprimĂ©s les Marcheurs qui ont parcouru le monde pour diffuser les propositions de la campagne. RafaĂ«l de la Rubia, porte-parole international, a dĂ©clarĂ© que “cette marche est un effet de dĂ©monstration annonçant d’autres grandes actions transformatrices de l’humanitĂ©” dans son discours de clĂ´ture prononcĂ© Ă l’endroit mĂŞme oĂą cette initiative fut lancĂ©e en novembre 2008 lors du Symposium du Centre Mondial d’Etudes Humanistes.
Des centaines de milliers de personnes ont participé à cette Marche ainsi que plus de 3000 organisations et un groupe de près de 100 marcheurs qui ont intégré les équipes réalisant les différents parcours Intercontinental, Moyen-Orient, Balkans et Afrique du Sud-Ouest. La Marche est passée par plus de 400 villes, 90 pays et a parcouru plus de 200 000 kilomètres en 93 jours.
Au cours de leur périple, les Marcheurs ont été reçus par le Secrétaire Général de l’Onu, Ban Ki-Moon, par des Prix Nobel, des présidents, des chefs de gouvernements, des parlementaires et des centaines de maires. Mais ils ont été surtout accueillis par les populations avec des manifestations massives, comme par exemple au Chili avec un concert pour la paix rassemblant 80 000 jeunes ou aux Philippines avec le symbole vivant de la paix formé par 12000 écoliers.
Quant au quotidien des Marcheurs, ils ont été hébergés parfois dans des lieux confortables ou d’autres plutôt austères : des monastères bouddhistes, des logements improvisés et même un abri antiatomique. Ils ont marché sous des températures de 40 degrés à moins zéro et affronté tsunami, menaces de tremblement de terre et de typhon.
Aux Philippines ils ont rencontré des personnes sans abri, victimes des typhons. Ils ont rencontré les hibakushas – survivants des bombes Hiroshima-Nagasaki -, ainsi que des milliers de familles détruites par les guerres en Corée ou en Palestine. Ils ont visité de nombreux monuments dédiés aux millions de morts des guerres d’Europe ou d’Asie, des lieux où l’on a pratiqué la torture, ils se sont rendus aux frontières à conflit, entre l’Inde et le Pakistan, entre Israël et Palestine, dans les Balkans, entre les Etats-Unis et le Mexique. Ils ont vus des enfants qui travaillaient en Asie, en Afrique et en Amérique et des femmes maltraitées partout dans le monde.
“Il nous est arrivĂ© de tout, des moments plein de sens, des moments oĂą la connexion avec les gens a permis de dĂ©passer les diffĂ©rences de langues, de cultures, de races et de croyances” a dĂ©clarĂ© RafaĂ«l De la Rubia qui est Ă©galement le coordinateur de Monde Sans Guerres Ă l’initiative de la Marche.
Gemma Suzara des Philippines, a tĂ©moignĂ© : “Je m’en souviendrai toute ma vie. Et le mĂ©ga symbole de la paix avec des milliers d’écoliers aux Philippines m’a amenĂ©e Ă penser que si rĂ©ellement nous travaillons comme un seul corps et si nous croyons en nous-mĂŞmes nous pouvons dĂ©passer toutes les limites, quelles qu’elles soient”.
L’hindoue Bhairavi Sagar, qui a parcouru l’Inde, l’Europe, l’Afrique et les AmĂ©riques a dit : “je suis nĂ©e au pays du père de la Non-violence -Mahatma Gandhi- un homme qui a dĂ©diĂ© toute sa vie pour que notre pays parvienne Ă la libertĂ© et c’est grâce Ă lui qu’aujourd’hui je suis ici en tant qu’être libre et sans chaine. Maintenant c’est Ă mon tour de donner aux gĂ©nĂ©rations futures, de faire mon apport pour un monde oĂą l’on puisse vivre dans la dignitĂ© et le bonheur”.
L’anglais Tony Robinson qui a parcouru 30 pays a racontĂ© sur un ton plus personnel : “au Japon nous avons rencontrĂ© les Hibakusha, les survivants Ă la bombe atomique. Une de ces personnes nous a dit « Merci, merci. Ce que vous faites est si important ! ». Je traduisais ses paroles tout en essayant de ne pas pleurer Ă©tant donnĂ© les forts sentiments d’empathie que je ressentais pour les terribles souffrances que cette femme avait vĂ©cues et la sensation de ne pas mĂ©riter ses remerciements”.
Quant Ă Giorgio Schultze, porte-parole de la Marche pour l’Europe et membre de l’équipe Moyen-Orient et Balkans, il a dit : “Nous sommes passĂ©s par le mur d’IsraĂ«l en Palestine et Ă prĂ©sent plus de 200 leaders ex-combattants du Fatah nous ont demandĂ© de former une armĂ©e non-violente qui permette de communiquer, d’ouvrir les portes Ă la rĂ©conciliation et de commencer une nouvelle histoire de cohabitation pacifique entre palestiniens et juifs”.
L’acte s’est terminé avec le discour de Tomas Hirsch, le porte-parole de la Marche Mondiale en Amérique Latine qui s’est référé surtout au futur du Mouvement Humaniste.
Au coucher du soleil les montagnes retentirent des salutations de «paix, force et joie », suivis de danses et concerts, relayĂ©s sur toute la planète, dans les maisons, les locaux associatifs, les cafĂ©s … oĂą milliers de personnes ont pu continuer de suivre les festivitĂ©s depuis leurs ordinateurs.
Interview de Tomas Hirsch par le magazine Chiline “HO!”
Du 3 au 5 Janvier 2010
Rencontres et Ă©changes
Les jours suivants, les personnes intĂ©ressĂ©es par les organismes du Mouvement Humaniste (la CommunautĂ©, le Parti Humaniste, Monde sans Guerres, Centre Mondial d’Études Humanistes et Convergence des Cultures), par le Message de Silo, par les commissions des Parcs d’Étude et de RĂ©flexion, et par l’agence de presse Pressenza, se sont rencontrĂ©es dans les diffĂ©rents bâtiments du Parc connectĂ©s entre eux et dans le monde par vidĂ©o confĂ©rence.
Les échanges ont été suivis en direct sur le site parquepuntadevacas.org avec la possibilité de poser des questions.
3 Janvier
12:00 Ă 14:00 Rencontre “Centre Mondial d’Études Humanistes” (CMEH)
14:30 Ă 16:30Â Rencontre “Le Message de Silo”
17:00 Ă 19:00Â Rencontre convergence-des-cultures
4 Janvier
12:00 Ă 14:00
Échanges entre les commissions des Parcs
Rencontre “La Communauté pour le Développement Humain”
Rencontre “CMEH”
Rencontre “Convergence des Cultures”
14:30 Ă 16:30Â Rencontre “Monde sans Guerres”
17:00 Ă 19:00Â Rencontre “Parti Humaniste”
5 Janvier
12:00 Ă 14:00
Échanges entre les commissions des Parcs
Rencontre “Pressenza”
Rencontre “Parti Humaniste”
Rencontre “Monde sans Guerres”
14:30 Ă 16:30
Rencontre “CommunautĂ© pour le DĂ©veloppement Humain”
Échanges Pressenza
17:00 Ă 19:00
Coordination entre les organismes
Rencontre Pressenza
Des ventes de livres et matériel multimédia ont eu lieu sur les stands des organismes et du Message.