Carte de la Marche Mondiale en France

Privé : Relai Campagnes

10ème sommet des Prix Nobel de la Paix

10ème sommet des Prix Nobel de la paix : “faisons l’impossible”

Michail Gorbatschow Mikhaïl Gorbatchev
Photo: Miguel Angel Invarato

Pressenza Berlin, 10/11/2009 À l’occasion du 20è anniversaire de la chute du mur de Berlin, se tient, dans la capitale allemande, le 10è sommet des Prix Nobel de la paix. Cet événement, sous le slogan « Démolissons de nouveaux murs pour un monde sans Violence », a réuni Mikhaïl Gorbatchev, Lech Walesa, F.W. De Klerk, Mairead Maguire, Muhammad Yunus. Ce mardi, 10 novembre, le maire de Berlin - Klaus Wowereit- a ouvert cette journée, en soulignant tout ce qui a été réalisé depuis la chute du mur mais aussi tout ce qu’il reste à faire.

Ensuite Mikhaïl Gorbatchev, Président du Sommet, a fait référence au « mur invisible » qui sépare l’Europe et la Russie, en précisant que « nous faisons partie de la Grande Europe unie. Mais il existe encore une peur vis-à-vis de la Russie ; ceci doit changer… Après la chute du mur, une illusion de victoire s’est installée en Occident et ce fut une erreur que nous avons payé tous ».

Lech Walesa, ex président de Pologne et ex responsable du syndicat Solidarité, qui a tant contribué à la chute du socialisme, a exprimé dans son discours « la difficulté de construire un monde basé sur des semi vérités… Si dans le futur, les choses ne changent pas, nous aurons besoin de nouveaux maîtres qui nous aident à trouver la vérité. Lors de nos luttes, nous avons obtenu la victoire grâce aux valeurs sur lesquelles celles-ci reposaient. C’est une chose que les nouvelles générations ne doivent pas oublier ». - Lire la suite -

Le Sommet des prix Nobel de la Paix et Silo : « Pour un monde non-violent. »

Mario Rodriguez Cobos - Silo Silo, 10ème Sommet des Prix Nobel de la Paix, Berlin
Photo: Miguel Angel Invarato
Pressenza Berlin, 11/11/2009 Après les cérémonies de la chute du mur, le 10ème Sommet des prix Nobel de la Paix a mis à l’honneur Silo, fondateur de l’Humanisme Universaliste et inspirateur de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence qui, 40 ans après son premier discours public, a convaincu de la possibilité de bâtir la Nation Humaine Universelle fondée sur une culture de la non-violence active.

Silo a rappelé que le monde actuel était menacé par la probabilité élevée de conflits et d’accidents nucléaires, par l’armement et par la violente occupation militaire de territoires. Il a également dénoncé les intérêts et l’irresponsabilité des grandes puissances ainsi que la folie meurtrière des groupes violents. Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité urgente de réveiller une conscience globale pour la paix et le désarmement et sur l’urgence d’installer une sensibilité nouvelle, une véritable « répulsion » contre tout type de violences, non seulement physique mais aussi économique, raciale, psychologique, religieuse et sexuelle ; sensibilité traduite en actions exemplaires populaires, dont il a cité quelques exemples, notamment l’action récente menée en République Tchèque contre le bouclier spatial américain qui, après plus d’un an de lutte, a conduit à différer la signature du traité et à sa suspension définitive après l’investiture d’Obama. - Lire la suite -

Vidéos du Discours de Silo à Berlin (basse définition 4 min.)
Vidéos du Discours de Silo à Berlin (haute définition)

Le sens de la Paix et de la Non-violence dans le moment actuel
Silo, Berlin 11/11/2009

” Une marche parcourt le monde. C’est La Marche pour la Paix et la Non-violence.

Je voudrais en parler brièvement devant ce forum en ma qualité de fondateur de l’Humanisme Universaliste et d’inspirateur de cette Marche. Celle-ci, à son tour, inspire et entraîne des initiatives variées et diverses activités, comme le parcours symbolique d’une équipe de quelques enthousiastes qui se déplaceront durant trois mois et traverseront de nombreux pays. Ils sont partis le 2 octobre à Wellington, en Nouvelle-Zélande et arriveront le 2 Janvier 2010 au pied du Mont Aconcagua à Punta de Vacas, entre l’Argentine et le Chili…”

• L’intégralité du 10 ème Sommet des Prix Nobel de la Paix à Berlin (dossiers, interview, vidéo et photos) sur www.pressenza.com

Discours de Silo au Sommet des Prix Nobels de la Paix - Berlin, le 11 novembre 2009

Le sens de la Paix et de la Non-violence dans le moment actuel

La Marche Mondiale

Silo
Berlin, 11 novembre 2009

« Une marche parcourt le monde. C’est La Marche pour la Paix et la Non-violence.

Je voudrais en parler brièvement devant ce forum en ma qualité de fondateur de l’Humanisme Universaliste et d’inspirateur de cette Marche. Celle-ci, à son tour, inspire et entraîne des initiatives variées et diverses activités, comme le parcours symbolique d’une équipe de quelques enthousiastes qui se déplaceront durant trois mois et traverseront de nombreux pays. Ils sont partis le 2 octobre à Wellington, en Nouvelle-Zélande et arriveront le 2 Janvier 2010 au pied du Mont Aconcagua à Punta de Vacas, entre l’Argentine et le Chili.

La Marche a été lancée lors du Symposium organisé par le Centre Mondial d’Études Humanistes, au Parc d’Étude et de Réflexion de Punta de Vacas le 15 novembre 2008, c’est-à-dire il y a un an, dans l’intention claire de faire prendre conscience de la dangereuse situation mondiale que nous traversons, situation marquée par la probabilité élevée de conflit nucléaire, par l’armement et par la violente occupation militaire de territoires.

Cette proposition de mobilisation sociale a été impulsée par le Mouvement Humaniste et ses organismes. En quelques mois, la Marche Mondiale a suscité l’adhésion de milliers de personnes, de groupes pacifistes et non-violents, de diverses institutions qui travaillent en faveur des Droits de l’Homme, de personnalités du monde de la science, de la culture et de la politique, tous et toutes sensibles à l’urgence du moment. Elle a également provoqué une énorme quantité d’initiatives dans plus de 100 pays, générant un phénomène de diversité culturelle en rapide croissance. Dans cet ordre d’idée, je dois vous communiquer qu’à l’équipe de base initiale, se sont ajoutés plusieurs tronçons ; l’un traverses plusieurs pays du Moyen-Orient ; l’autre se déplace en Amérique Centrale.

Nous savons bien que la situation actuelle est critique sous toutes les latitudes et qu’elle se caractérise par la pauvreté de vastes régions, par la confrontation entre les cultures, et par la violence et la discrimination qui contaminent la vie quotidienne de grands secteurs de la population. Aujourd’hui, il existe des conflits armés dans de nombreux endroits et simultanément une profonde crise du système financier international. À tout cela s’ajoute la menace nucléaire grandissante qui est, en définitive, la plus grande urgence du moment actuel. Elle représente une situation extrêmement complexe. Aux intérêts irresponsables des puissances nucléaires et à la folie des groupes violents qui peuvent avoir accès à du matériel nucléaire de dimensions réduites, nous devons ajouter le risque d’accidents qui pourraient faire éclater un conflit dévastateur.

Tout ce qui précède n’est pas une somme de crises particulières mais le cadre qui met en évidence l’échec global d’un système dont la méthodologie d’action est la violence et dont la valeur centrale est l’argent.

Pour éviter la catastrophe atomique qui semble menacer le monde dans un futur plus ou moins immédiat, nous devons travailler aujourd’hui même pour dépasser la violence sociale et personnelle, en même temps que nous exigeons :

1. Le désarmement nucléaire mondial
2. Le retrait immédiat des troupes qui envahissent les territoires occupés
3. La réduction progressive et proportionnelle des armements de destruction massive
4. La signature de traités de non agression entre pays
5. Le renoncement des gouvernements à utiliser les guerres comme moyen de résoudre les conflits.

Le plus urgent est de générer une conscience pour la paix et le désarmement. Mais il est également nécessaire de réveiller la conscience de la Non-violence active qui nous permette de rejeter non seulement la violence physique mais aussi toute forme de violence économique, raciale, psychologique, religieuse et sexuelle. Nous aspirons bien sûr à ce que cette nouvelle sensibilité puisse s’installer et ébranler les structures sociales, ouvrant le chemin à la future Nation Humaine Universelle.

La Marche Mondiale appelle toutes les personnes à joindre leurs efforts et à prendre en mains la responsabilité de changer notre monde, à dépasser la violence personnelle et, partant de son entourage le plus proche, à faire croître cette influence positive.

Durant ces trois mois, dans de nombreuses villes et villages, des marches, des festivals, des forums, des conférences et bien d’autres événements sont organisés pour créer cette conscience de la Paix et de la Non-violence. Et dans le monde entier, les campagnes d’adhésion à la Marche multiplient ce signal au-delà de ce que nous avions imaginé jusqu’alors.

Pour la première fois dans l’histoire, un événement de cette ampleur se met en marche à l’initiative des participants eux-mêmes. La véritable force de cette impulsion naît de l’acte simple de celui qui adhère en conscience à une cause digne et la partage avec d’autres.

Rafael de la Rubia a été désigné comme représentant de l’organisme humaniste “Monde sans Guerres” pour toute cette période de la Marche et jusqu’en janvier 2010 - date à laquelle se produira la restructuration du Mouvement Humaniste - ; il y a, de même, un porte-parole par continent : Michel Ussene, pour l’Afrique, Sudhir Gandotra pour l’Asie, Giorgio Schultze pour l’Europe, Tomás Hirsch pour l’Amérique latine et Chris Wells pour l’Amérique du Nord. Tous ont accepté la mission de recevoir des mains des prix Nobel de la Paix, lors de ce Sommet à Berlin, la “Charte pour un monde sans violence“, s’engageant à la diffuser dans les pays par où la Marche Mondiale passe.

C’est précisément dans cette “Charte” que sont formulés les Principes auxquels peuvent souscrire les personnes de bonne volonté sous toutes les latitudes.

Sans m’étendre de manière exhaustive, je voudrais souligner le neuvième principe de la Charte qui dit : « Nous appelons les Nations Unies et leurs États membres à promouvoir la reconnaissance des diversités ethniques, culturelles et religieuses. La Règle d’Or d’un monde non-violent est : Traites les autres comme tu voudrais que les autres te traitent »

Ce principe moral va au-delà de toute norme et de toute juridiction pour asseoir son domaine sur le terrain humain par le registre de reconnaissance commune qui dépasse tout calcul et toute spéculation.

Ce principe, connu depuis bien longtemps comme la “Règle d’Or” de la vie en commun, est un des treize principes qui sont considérés dans ce magnifique document qu’il est nécessaire de diffuser amplement.

Par ailleurs, nous ne pouvons laisser de côté certains thèmes qui permettent la compréhension de nos activités dans le domaine de la non-violence, car il est évident que la prévention négative envers nous est née et s’est développée en Amérique du Sud durant les luttes non-violentes soutenues contre les dictatures militaires. Il est très clair que la discrimination dont nous avons souffert dans les différents domaines est partie de la désinformation et de la diffamation systématique subies durant des décennies dans nos pays d’origine, comme l’Argentine et le Chili. Les dictatures et leurs organes de “désinformation” ont tissé leur réseau à l’époque où l’on interdisait, emprisonnait, déportait et assassinait nos militants. Encore aujourd’hui et sous différentes latitudes, on pourra retrouver la persécution que nous avons subie non seulement de la part des fascistes mais aussi de la part de secteurs “bien-pensants”. Il faut observer qu’à mesure que nos activités progressent, de nombreuses personnes qui déclament la Paix, exigent notre silence en criant au scandale ou apostrophent tout groupe ou individu qui nous mentionne publiquement.

Si ces insultes appartiennent au passé, aujourd’hui on continue de dénigrer l’action non-violente en argumentant que rien ne pourra se faire au-delà des déclamations face aux “réels” puissants qui décident des situations du monde. Et pour donner quelques exemples, voyons quelques cas :

Le premier se réfère aux campagnes contre le Service Militaire effectuées par les Humanistes en Argentine il y a quelques années à peine.

À cette époque, on rétorquait qu’il était impossible de modifier cette loi à caractère obligatoire. Notons qu’après un an d’activités, un million et demie de signatures pour son abolition a été rassemblé ; ces signatures ont été rejetées sans justification. Alors, le Pouvoir Exécutif a fait de la publicité sur l’inconvenance de cette tentative qui “laisserait sans défense la Nation face aux possibles agressions des pays limitrophes”. Cependant, l’opinion publique avait été sensibilisée si bien que, les médias s’en faisant l’écho, le débat (sans mentionner les auteurs du projet) est sorti au grand jour. La Présidence de la République a fini par signer le “décret d’annulation du service militaire obligatoire”, pour le remplacer par le service militaire optionnel. Mais on argumenta, à cette occasion, que si une telle mesure était prise, c’est parce qu’un soldat était mort dans une caserne à cause des mauvais traitements reçus. Ainsi sont les choses mais il va de soi que la longue campagne et la mobilisation des humanistes pour que cette loi arbitraire soit enterrée n’a pas été inutile.

L’autre cas, plus récent, s’est produit en République Tchèque.

Le dénommé “bouclier spatial” était projeté depuis 2002 sans que la population en Tchéquie ni l’Union Européenne n’en aient été informées. En juin 2006, le Mouvement Humaniste s’est fait le promoteur d’une alliance entre organisations de la base sociale et celles de la base politique, en faisant savoir que 70 % de la population était contre. On demandait que ce projet ne soit pas réalisé étant donnée sa dangerosité, en même temps qu’on exigeait un référendum. Deux humanistes entamèrent une grève de la faim et la protestation a commencé à recevoir le soutien d’organisations pacifistes et non-violentes. Cette forme de protestation a duré un an, impliquant des artistes, des scientifiques et des maires. Finalement, la désapprobation s’est développée également au Parlement Européen. En mars 2009, le gouvernement s’est effondré par concours de divers facteurs mais la protestation populaire et l’opposition parlementaire avaient permis de différer la ratification du traité entre la République tchèque et les USA. En septembre 2009, Obama a renoncé au projet de bouclier spatial en Tchéquie et en Pologne.

Nous devons maintenant considérer deux thèmes encore non compris dans leur portée sociale.

Comme nous l’avons tous compris, les thèmes de l’écologie et la défense de l’environnement se sont installés dans nos sociétés. Bien que certains gouvernements et certains secteurs intéressés nient le danger qu’entraîne l’inattention à l’écosystème, tous se voient obligés à prendre des mesures progressives sous la pression des populations chaque jour plus soucieuses de la détérioration de notre maison commune. Même nos enfants sont chaque jour plus sensibles à ces dangers. Dans les centres d’éducation les plus élémentaires et dans les médias, on attire l’attention sur le sujet de la prévention de la détérioration et personne ne peut échapper à ces préoccupations.

Mais quant à la préoccupation par rapport à la violence, nous prenons un retard significatif. Je veux dire que la défense de la vie humaine et des droits de l’homme les plus élémentaires n’est pas encore installée au niveau général et global. On fait même l’apologie de la violence lorsqu’il s’agit d’argumenter sur la défense et plus encore sur “la défense préventive” contre de possibles agressions. Et l’on ne semble pas expérimenter l’horreur de la destruction massive de populations sans défense. C’est seulement lorsque la violence nous touche dans notre vie civile à travers des faits divers sanglants que nous nous alarmons, mais nous ne cessons de glorifier les mauvais exemples qui enveniment nos sociétés et nos enfants, et ce, depuis la plus tendre enfance.

Il est clair que ni l’idée ni la sensibilité capables de provoquer un rejet profond et un dégoût moral qui nous éloigneraient des monstruosités de la violence dans ses différents degrés ne sont installées.

Pour notre part, nous ferons tous les efforts nécessaires pour que dans le milieu social les thèmes de la Paix et de la Non-violence entrent en vigueur et viendra le temps où ils susciteront des réactions individuelles et également massives. Ceci sera le moment d’un changement radical dans notre monde.

Pour finir cette brève intervention, j’aimerais revenir sur la Charte pour un monde sans violence, proposée par les Prix Nobel de la Paix et Organisations Nobel de la Paix, dans l’objectif d’impulser ses propositions au cours de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence. Nous serons très honorés de partager ses principes dans les actions concrètes de l’activité sociale qui, c’est certain, nous mettront en chemin vers ce nouveau monde que nous venons d’évoquer.

C’est tout, merci beaucoup. »

Silo
Berlin, le 11 novembre 2009

progression des Equipes de Base

Plan du parcours (Agrandir le plan)

PAYS ET TERRITOIRES DU PARCOURS


Océanie et Asie Orientale

Australie. Japon. Nouvelle Zélande. Papouasie-Nouvelle Guinée. Philippines. Timor Oriental.


Asie Continentale

Bangladesh. Chine. Corée du Nord. Corée du Sud. Fédération de Russie. Inde. Irak. Israël. Mongolie. Népal. Pakistan. Palestine. Turquie.


Europe :

Allemagne. Autriche. Belgique. Biélorussie. Bosnie Herzégovine. Croatie. Danemark. Espagne. Estonie. Finlande. France. Gibraltar. Grèce. Hollande. Hongrie. Islande. Italie. Luxembourg. Macédoine. Norvège. Pologne. Portugal. République Tchèque. Royaume-Uni. Russie. Serbie. Slovaquie. Slovénie. Suède. Suisse. Turquie.


Afrique

Afrique du Sud . Algérie. Bénin. Burkina Faso. Cameroun. Côte d’Ivoire. Egypte. Gambie. Ghana. Guinée Bissau. Guinée Conakry. Kenya. Libéria. Mali. Maroc. Mauritanie. Mozambique. Niger. Ouganda. République Démocratique du Congo. Sénégal. Sierra Leone. Swaziland. Tanzanie. Togo. Zambie.


Amérique

Argentine. Bolivie. Brésil. Canada. Chili. Colombie. Costa Rica. Equateur. Etats-Unis. Guatemala. Haïti. Honduras. Le Salvador. Mexique. Nicaragua. Panama. Paraguay. Pérou. Rép. Dominiquaine. Uruguay. Vénézuela.


Antartique

La Marche en chiffres

Continents : 6
Pays traversés : 90
Kilomètres parcourus : 160.000
Durée de la Marche : 90 jours

Déplacements :
40 trajets en train (dont le Transibérien)
100 trajets terrestres (4×4, autobus, autos, motos, vélos, etc.) dont les trajets Paris-Dakar et l’Amérique du Nord par la Cordillère des Andes
14 trajets aériens
25 trajets fluviaux et maritimes (bateau, barque, pirogue, etc.)

Climats : La Marche passera par tous les climats : tempéré, méditerranéen, continental, tropical, sibérien, torride, désertique et polaire. De la steppe de Sibérie en passant par le désert du Sahara et d’Atacama (Chili), le plus sec au monde, jusqu’à l’Antarctique.
Saisons : En 90 jours la Marche passera par les 4 saisons à 2 reprises.

Altitude : Sur son parcours, la Marche devra franchir des sites pouvant atteindre 5.000 mètres d’altitude.
Equipe permanente : 100 membres
Passage de frontières : 160
Institutions co-organisatrices : 500
Institutions collaboratrices : 3.000
Visites de gouvernements et de représentants politiques : 100
Centres spirituels visités : 25

Participants sur le parcours : 1 million
Participants virtuels : 10 millions

Charte pour un Monde Non - violent

(Download: Charte_pour_un_monde_non-violent fra.pdf)

La violence est une maladie que l’on peut prévenir

Aucun État ni individu ne peut être en sécurité dans un monde dans l’insécurité. Les valeurs de la non-violence, dans les intentions, dans les pensées et dans les pratiques, sont passées de l’alternative à la nécessité. Ces valeurs s’expriment dans leur application entre états, groupes et individus.

Nous sommes convaincus que l’adhésion aux valeurs de la non-violence initiera un ordre mondial plus civilisé et pacifique, dans lequel des systèmes de gouvernement plus justes et plus efficaces, respectueux de la dignité humaine et de la sacralité de la vie pourront devenir une réalité.

Nos cultures, nos histoires et nos vies individuelles sont en interrelations et nos actions sont interdépendantes. Aujourd’hui comme jamais auparavant, nous croyons que c’est une vérité qui nous attend : notre destin est commun, un destin qui sera déterminé par nos intentions, nos décisions et nos actions d’aujourd’hui.

Nous sommes absolument convaincus que créer une culture de la paix et de la non-violence, bien qu’étant un processus long et difficile, est un objectif noble et nécessaire. Affirmer les principes énoncés dans cette Charte est un pas, d’une importance vitale, pour garantir la survie et le développement de l’humanité et parvenir à un monde sans violence.

Nous, Prix Nobel de la Paix et Organisations Nobel pour la Paix,

Réaffirmant notre attachement à la Déclaration Universelle des Droits Humains ;

Préoccupés par la nécessité de mettre fin à la propagation de la violence à tous les niveaux de la société et, surtout, aux menaces qui pèsent au niveau global et met en péril l’existence même de l’humanité ;

Réaffirmant que la liberté de pensée et d’expression est à la racine de la démocratie et de la créativité ;

Nous souvenant que la violence se manifeste sous de nombreuses formes, comme le conflit armé, l’occupation militaire, la pauvreté, l’exploitation économique, la destruction environnementale, la corruption et les discriminations fondées sur des préférences de race, de religion, de genre ou d’orientation sexuelle ;

Reconnaissant que le culte de la violence, tel qu’il s’exprime à travers la culture populaire, contribue à accepter la violence comme normale et admissible ;

Conscients que la violence cause le plus grand dommage aux plus faibles et aux plus vulnérables ;

Insistant sur le fait que la paix n’est pas seulement l’absence de violence, mais aussi la présence de justice et le bien-être des peuples ;

Comprenant que l’échec des États de s’adapter suffisamment aux diversités ethniques, culturelles et religieuses, est à la racine d’une grande part de la violence qui existe dans le monde ;

Reconnaissant l’urgence de développer un plan alternatif à la sécurité collective basé sur un système dans lequel aucun pays, ou groupe de pays, ne puisse compter sur les armes nucléaires pour sa propre sécurité ;

Conscients que le monde a besoin d’approches et de mécanismes mondiaux efficaces pour la prévention et la résolution des conflits de manière non-violente, et qu’ils produisent de meilleurs résultats quand ils sont appliqués dans la phase la plus précoce possible ;

Affirmant que c’est sur ceux qui sont investis du pouvoir que repose la plus grande responsabilité de mettre fin à la violence, quel que soit le lieu où elle se manifeste et de la prévenir chaque fois que cela est possible ;

Convaincus que les valeurs de la non-violence doivent triompher à tous les niveaux de la société, ainsi que dans les relations entre les États et les peuples ;

Nous demandons à la communauté internationale de favoriser le développement des principes suivants :

Premièrement : Dans un monde interdépendant, la prévention et la cessation des conflits armés entre États et à l’intérieur des États requiert une action collective de la part de la communauté internationale. La sécurité individuelle des États ne peut être assurée qu’en progressant dans la sécurité humaine mondiale. Ceci requiert le renforcement des réformes du système de l’ONU et des organisations de coopération régionale.

Deuxièmement : Pour parvenir à un monde sans violence, les États doivent toujours respecter l’état de droit et honorer leurs accords juridiques.

Troisièmement : Il est essentiel de s’acheminer sans plus tarder vers l’élimination universelle et vérifiable des armes nucléaires et des armes de destruction massive. Les États qui détiennent de telles armes doivent accomplir des avancées concrètes vers le désarmement et adopter un système de défense qui ne se base pas sur la dissuasion nucléaire. En même temps, les États doivent maintenir leurs efforts de consolider le régime de non prolifération nucléaire, en prenant des mesures comme renforcer les contrôles multilatéraux, protéger le matériel nucléaire et faire progresser le désarmement.

Quatrièmement : Pour contribuer à éliminer la violence dans la société, la production et la vente d’armes petites et légères doivent être réduites et rigoureusement contrôlées au niveau international, national, régional et local.

De plus, il doit exister une application totale et universelle des accords internationaux en matière de désarmement, comme par exemple le Traité pour l’Interdiction des Mines de 1997, et le soutien aux nouveaux efforts visant à éliminer l’impact des armes indiscernables et activées par les victimes, comme par exemple les munitions cluster. Il est nécessaire d’édicter un Traité du Commerce des Armes global et efficace.

Cinquièmement : Le terrorisme ne peut en aucun cas être justifié, car la violence génère la violence et qu’aucun acte de terreur contre les populations civiles de n’importe quel pays ne peut être perpétré au nom d’une cause quelle qu’elle soit. La lutte contre le terrorisme ne peut, cependant, justifier la violation des droits humains, du droit humanitaire international, des règles de la société civile et de la démocratie.

Sixièmement : Mettre fin à la violence domestique et dans les familles exige le respect inconditionnel de l’égalité, de la liberté, de la dignité et des droits des femmes, des hommes et des enfants, de la part de tous les individus et institutions de l’état, de la religion et de la société civile. De telles tutelles doivent s’incorporer aux lois et aux conventions locales et internationales.

Septièmement : Chaque individu et État partage la responsabilité de prévenir la violence envers les enfants et les jeunes, qui représentent notre futur commun et notre bien le plus précieux. Tous ont droit à une éducation de qualité, à des premiers soins efficaces, à la sécurité personnelle, à la protection sociale, à une pleine participation dans la société et un environnement favorable qui renforce la non-violence comme style de vie. L’éducation à la paix et à la non-violence, mettant l’emphase sur la qualité humaine innée qu’est la compassion, doit être une partie essentielle des programmes scolaires à tous les niveaux.

Huitièmement : Prévenir les conflits dérivés de l’épuisement des ressources naturelles, en particulier, des sources d’eau et d’énergie, exige que les États développent un rôle actif et instituent des systèmes juridiques et des modèles dédiés à la protection de l’environnement et à l’ajustement de la consommation des ménages basée sur la disponibilité des ressources et des réelles nécessités de l’être humain.

Neuvièmement : Nous appelons les Nations Unies et leurs États membres à promouvoir la reconnaissance des diversités ethniques, culturelles et religieuses. La règle d’or d’un monde non-violent est : “Traites les autres comme tu voudrais être traité”.

Dixièmement : Les principaux instruments politiques nécessaires pour instaurer un monde non-violent sont le fonctionnement démocratique des institutions et le dialogue basé sur la dignité, la connaissance et le compromis, menés dans le respect de l’équilibre entre les parties intéressées et, si c’est opportun, en tenant compte également des aspects de la société humaine dans sa totalité et de son environnement naturel.

Onzièmement : Tous les États, institutions et individus doivent faire l’effort de s’opposer aux inégalités dans la distribution des ressources économiques et résoudre les grandes iniquités qui créent un terrain propice à la violence. La disparité des conditions de vie mène inévitablement à l’inégalité des chances, et dans de nombreux cas, à la perte d’espoir.

Douzièmement : La société civile, y compris les défenseurs des droits humains, les pacifistes et les activistes écologiques, doit être reconnue et protégée comme étant essentielle à la construction d’un monde non-violent, de même que tous les gouvernements doivent être au service de leurs propres citoyens et non l’inverse.

Les conditions devraient être créées pour permettre et encourager la participation de la société civile, en particulier celle des femmes, aux processus politiques au niveau mondial, régional et local.

Treizièmement : Mettant en oeuvre les principes de cette Charte, nous nous adressons à tous pour travailler ensemble à un monde juste et non-meurtrier, dans lequel chacun ait le droit de ne pas être tué et à son tour le devoir de ne tuer personne.

Pour s’opposer à toutes les formes de violence, nous encourageons la recherche scientifique dans les domaines de l’interaction humaine et du dialogue, et nous invitons les communautés académiques, scientifiques et religieuses à nous aider dans la transition vers une société non-meurtrière et non-violente.

Nobel signataires :

•  Mairead Corrigan Maguire
•  Sa Sainteté le Dalai Lama
•  Mikhaïl Gorbatchev
•  Lech Walesa
•  Frederik Willem De Klerk
•  Archevêque Desmond Mpilo Tutu
•  Jody Williams
•  Shirin Ebadi
•  Mohamed ElBaradei
•  John Hume
•  Carlos Filipe Ximenes Belo
•  Betty Williams
•  Muhammad Yunus
•  Wangari Maathai
•  International Physicians for the Prevention of Nuclear War
•  Croix Rouge
•  International Atomic Energy Agency
•  American Friends Service Committee
•  International Peace Bureau

Défenseurs de la Charte :

•  Mr Walter Veltroni , Maire de Rome
•  Mr. Tadatoshi Akiba , Maire d’Hiroshima, Président de Maires pour la Paix
•  Mr Agazio Loiero , Gouverneur de Calabre, Italie.
•  Prof. M.S. Swaminathan , Président fondateur de Pugwash Conferences on Science and World Affairs, Organisation Nobel de la Paix.
•  David T. Ives , Albert Schweitzer Institute
•  Peace People , organisation fondée par les lauréates du Prix Nobel Maired Corrigan Maguire et Betty William, à Belfast en Irlande.
•  Bob Geldof , chanteur
•  George Clooney , acteur
•  Association ” MEMORIA CONDIVISA”
•  Gouvernement Basque
•  Hokotehi Moriori Trust, Nouvelle Zelande
•  Monde sans guerres et sans violence
•  Centre Mondial d’Études Humanistes (CMEH)
•  La Communauté (pour le développement humain), Fédération Mondiale.

Musiques mp3

[dewplayer:http://www.marchemondiale.fr/wp-content/uploads/2009/12/Anikouni-Rene_Aubry.mp3]Anikouni - Rene Aubry

[dewplayer:http://www.marchemondiale.fr/wp-content/uploads/2009/12/Arc_En_Ciel.mp3]Arc En Ciel

[dewplayer:http://www.marchemondiale.fr/wp-content/uploads/2009/12/La_route_de_la_paix.mp3]La route de la paix

[]

[dewplayer:http://www.marchemondiale.fr/wp-content/uploads/2009/12/Marcha_Mundial-Florent_Delaunay.mp3]Marcha Mundial - Florent Delaunay

[dewplayer:http://www.marchemondiale.fr/wp-content/uploads/2009/12/Ok_pour_partir-Florent_Delaunay.mp3]Ok pour partir - Florent Delaunay

[dewplayer:http://www.marchemondiale.fr/wp-content/uploads/2009/12/Traversee_si_triomphale-Elisabeth_Couret.mp3]Traversee si triomphale - Elisabeth Couret

plus de musiques…

L’urgence de la non violence

Bienvenue sur le site français de la première Marche Mondiale pour la Paix et la Non violence, qui parcourt le monde et demande le désarmement nucléaire à l’échelle mondialele retrait immédiat des troupes étrangères des territoires occupés la réduction progressive et proportionnelle de l’armement conventionnel la signature entre pays de traités de non-agression le renoncement par les gouvernements à utiliser les guerres comme moyen de résoudre les conflits.

Lettre au Ministère de la Défense

Présentation
Après un parcours de 3 mois sur toute la planète,

Le 2 janvier 2010, LA MARCHE MONDIALE POUR LA PAIX ET LA NON VIOLENCE est arrivée dans la Cordillère des Andes.

“Cette marche est un effet de démonstration annonçant d’autres grandes actions transformatrices de l’humanité !” Rafël de La Rubia - Porte-Parole International. Discours complet

VOIR LA VIDEO

“… nous n’avons pas seulement constaté les horreurs, nous avons également compris que nous transportions les espoirs de millions de personnes, et nous avons appris autant qu’il était possible sur le changement social non-violent ! “  Tony Robinson - Equipe de Base Discours complet

Lire l’article : les 4 jours à Punta de Vacas


L’Equipe Internationale de Base a fait escale à Paris. Du 6 au 9 novembre, la délégation des Marcheurs a été à l’honneur des évènements de la région parisienne.

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La Flamme d’Hiroshima pour le désarmement nucléaire a traversé la France avec succès, du 6 au 12 novembre, de Paris à Perpignan, jusqu’à Barcelone où elle a rejoint l’Equipe de base de la Marche Mondiale.

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En Seine-Saint-Denis, du 15 au 28 novembre la Non violence s’est fait une toile : tout comme la Marche qui suit un parcours, la culture de la non violence s’est déplacée d’un cinéma à un autre, invitant les spectateurs à participer à des soirées thématiques.

voir la Bande Annonce

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Le Sud  a marché pour la Paix et la Non violence : à Marseille (France 3), à Montpellier, Apt, Cadenet, Toulouse, à Perpignan (France 3), à Eyguières, Salon de Provence, de Chambery à Genève (France 3), et à Aix en Provence avec les “Voix pour la Paix” .

les évènement du sud-est

les évènements du sud-ouest


“1000 créateurs d’une pédagogie non violente”. Enseignants, parents, formateurs, animateurs, associations et artistes se sont retrouvés à Paris, le 28 novembre : “La valorisation de la violence comme seule réponse possible dans la résolution des conflits a un impact dans les comportements humains, les orientant dans une direction unique. C’est ainsi que si nous voulons favoriser une autre manière de percevoir l’être humain, nous nous devons d’influencer la direction de l’éducation et de l’orienter dans un sens humaniste (…)”

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Sur l’île de La Réunion : une grande chaîne humaine au Parc de la Trinité à Saint-Denis. Le collectif “Pour la Paix en Marche” a organisé cet évènement en faisant siennes les paroles de Gandhi “Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde”.

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Les trajets de la Marche en France


La Marche Mondiale à mi-chemin



2ème vidéo - fin du parcours


“J’ai rencontré un ancien leader du commando qui a retenu mon père en otage”

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Soutien de l’Ecole Française de la langue des Signes


Une pléiade d’artistes de Las Palmas pour le clip “Sin conflicto al fin”


Soutien de personalités

Danielle Mitterrand
(Présidente de France Libertés)

Graëme Allwright
(auteur, compositeur, interprète)

Christian Vélot
(chercheur en génétique moléculaire)


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  • Autres liens
    • Les Mères Veillent En Action
      Site de l’association “les Mères Veillent En Action”, qui organise une marche depuis l’Ardèche jusqu’à Marseille du 2 au 10 novembre 2009.

Contacts

Marche Mondiale France


Monde sans Guerres


Contacts locaux

Vous organisez des actions de promotions de la Marche, vous souhaitez vous coordonner avec d’autres dans votre zone d’actions : contactez-nous pour apparaître sur cette page.

Blog : http://collectif2octobre.wordpress.com/

Monde Sans Guerres

L’association Monde sans Guerres (MSG), organisme du Mouvement Humaniste, œuvre à la promotion et l’impulsion de tous types d’idées et actions, visant à obtenir la disparition des guerres dans le monde. Sa méthodologie d’action est basée sur la Non-Violence active.

En 1995, son fondateur, Raphaël de la Rubia a présenté Monde sans Guerres pour la première fois au niveau international lors de la “Rencontre ouverte de l’Humanisme” qui a eu lieu au Chili (Université de Santiago), à laquelle assistèrent des délégations de plus de cinquante pays.

Depuis lors, MSG agit dans de nombreux pays des cinq continents en développant de multiples activités. L’an dernier MSG a concentré ses efforts sur des campagnes en faveur du désarmement nucléaire mondial.

MSG s’inspire de la philosophie de l’Humanisme Universaliste et de la doctrine de ceux qui l’ont précédé, convaincus qu’il est possible de construire un monde sans violence.

MSG approuve et promeut le “Document Humaniste” dont les bases sont :

  • Le rejet de la violence physique, dont les guerres sont l’expression maximale, et toute autre forme de violence : économique, raciale, religieuse ou sexuelle.
  • L’affirmation de la liberté des idées et de la diversité des croyances pour tout être humain.
  • Le développement de la connaissance et de la science au service de la vie.
  • La reconnaissance dans le monde de la diversité personnelle, des peuples et des cultures.
  • L’affirmation de l’égalité de tous les êtres humains.
  • La considération de l’être humain en tant que valeur et préoccupation centrale.

Une grande majorité d’êtres humains sont contre les guerres et cependant ne croient pas qu’il soit possible de les éliminer. Par conséquent, il est nécessaire de réaliser des actions sociales et dans le même temps remettre en question les croyances autour de cette réalité supposée immuable.

MSG conçoit le sens de l’histoire comme :

  • Un constant effort pour dépasser la douleur et la souffrance au niveau personnel et au niveau social, pour atteindre le bonheur, la liberté, la joie de vivre.
  • Une lutte ininterrompue durant des millénaires pour transformer le milieu naturel en un lieu adapté à la vie humaine, et l’environnement social en un lieu respectable pour un développement sans limites.
  • Lorsque les guerres seront éradiquées nous sortirons définitivement de la préhistoire et ferons un pas de géant sur le chemin évolutif de l’humanité.

MSG s’organise dans chaque pays, dans chaque ville et dans chaque quartier en formant des groupes de base et des plates-formes pour le Désarmement. Ces derniers diffusent ces idées, planifient et développent librement leurs activités.

En plus des actions locales et nationales, MSG  est à l’origine des campagnes suivantes au niveau international : « Forums pour une Méditerranée sans armes nucléaires », « Amérique Latine sans guerres », entre autres. MSG a également participé à la campagne « Europe for Peace », lancée par l’Internationale Humaniste.

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La Marche Mondiale

Une proposition humaniste

La Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence a été lancée durant le Symposium du Centre Mondial d’Études Humanistes qui s’est déroulé dans l’un des Parcs d’Études et de Réflexion – Punta de Vacas, en Argentine, le 15 Novembre 2008.

Cette Marche vise à faire prendre conscience du danger de la situation mondiale que nous traversons, situation marquée par la probabilité élevée de conflit nucléaire, par l’armement croissant et par la violente occupation militaire de certains territoires.

Cette proposition de mobilisation sociale sans précédent, est impulsée par le Mouvement Humaniste à travers l’un de ses organismes Monde sans Guerres.

Le projet initial s’est développé très rapidement. En quelques mois, la Marche Mondiale a suscité l’adhésion de milliers de personnes, d’organisations pacifistes et non-violentes, de diverses institutions et de personnalités du monde de la science, de la culture et de la politique, sensibles à l’urgence du moment. Par ailleurs, elle a généré une énorme diversité d’initiatives dans plus de 100 pays, déclenchant ainsi un phénomène humain en rapide croissance. (www.theworldmarch.org)

La situation actuelle

Dans le monde entier, nous vivons une situation critique caractérisée par la pauvreté sévissant dans de vastes régions, par l’affrontement de cultures entre elles, par la violence et la discrimination qui contamine la vie quotidienne de vastes secteurs de la population. Des conflits armés sévissent dans de nombreux endroits, une profonde crise du système financier international affecte le monde entier. À cela, nous devons ajouter la menace nucléaire grandissante qui représente la plus grande urgence du moment actuel. C’est un moment extrêmement complexe : En plus des intérêts irresponsables des puissances nucléaires et de la folie de groupes violents, ayant probablement accès à un matériel nucléaire de dimensions réduites, nous devons craindre le risque d’accident qui pourrait déclencher un conflit dévastateur.
Il ne s’agit pas d’un ensemble de crises spécifiques ; nous sommes face à l’échec global d’un système dont la méthodologie d’action est la violence et dont la valeur centrale est l’argent.

Les propositions de la Marche Mondiale

Pour éviter la catastrophe nucléaire, nous devons dépasser la violence, en exigeant :

  • le désarmement nucléaire à l’échelle mondiale,
  • le retrait immédiat des troupes étrangères des territoires occupés,
  • la réduction progressive et proportionnelle de l’armement conventionnel,
  • la signature entre pays de traités de non-agression,
  • le renoncement par les gouvernements à utiliser les guerres comme moyen de résoudre les conflits.

Il est urgent de créer une conscience en faveur de la Paix et du désarmement. Mais il est également nécessaire de réveiller une conscience de la non-violence qui rejette non seulement la violence physique mais aussi toute autre forme de violence (économique, raciale, psychologique, religieuse, sexuelle, etc.). Cette nouvelle sensibilité, en s’installant touchera les structures sociales et ouvrira ainsi le chemin vers la future Nation Humaine Universelle.

Nous revendiquons le droit de vivre en paix et en liberté. On ne vit pas libre lorsque l’on vit menacé.

La Marche Mondiale est un appel à toute personne à joindre son effort et à assumer sa responsabilité de changer notre monde, en dépassant sa propre violence, développant une attitude non-violente, tout d’abord avec son entourage le plus proche et ensuite jusqu’où son influence peut parvenir.

Les actions

La Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence inspire déjà des initiatives et des activités les plus diverses qui vont se multiplier dans les prochains mois. L’une d’elle sera le parcours symbolique d’une équipe qui marchera en traversant près de 100 pays. Elle commencera le 02 octobre (Journée internationale de la non-violence) à Wellington, en Nouvelle-Zélande et s’achèvera le 02 janvier 2010 au pied du Mont Aconcagua, Punta de Vacas, en Argentine.

Durant tout ce temps, dans des centaines de villes, des marches, des festivals, des forums, des conférences et d’autres événements seront réalisés pour faire prendre conscience de l’urgence de la paix et de la non-violence. Et partout dans le monde, les campagnes d’adhésions à la Marche permettront que ce signal soit répercuté et démultiplié au-delà de ce qui était imaginable jusqu’à présent.

Pour la première fois dans l’histoire, un événement de cette ampleur se met en marche à l’initiative des gens.
La véritable force de cette Marche nait de l’acte simple de celui qui, en son âme et conscience, adhère à une cause digne et la partage avec d’autres.

Pour le Mouvement Humaniste,
Porte-parole de la Marche Mondiale : Rafael de la Rubia
Porte-parole pour l’Afrique : Michel Ussene
Porte-parole pour l’Asie-Pacifique : Sudhir Gandotra
Porte-parole pour l’Europe : Giorgio Schultze
Porte-parole pour l’Amérique latine : Tomás Hirsch
Porte-parole pour l’Amérique du Nord : Chris Wells

Adhérer

J’adhère à la Marche Mondiale
pour la Paix et la Non-violence
2 Octobre 2009 – 2 janvier 2010

Parce que je suis d’accord avec :

  • le désarmement nucléaire à l’échelle mondiale,
  • le retrait immédiat des troupes étrangères de territoires occupés,
  • la réduction progressive et proportionnelle de l’armement conventionnel,
  • la signature entre pays de traités de non-agression,
  • le renoncement des gouvernements à utiliser les guerres comme moyen de résoudre les conflits.

Et également parce que je rejette toute forme de violence.

J’adhère…

Lancement officiel

Présentation réalisée par Rafael de la Rubia,
à Punta de Vacas le 15 novembre 2008

“Chers amies et amis. Depuis ce lieu de haute inspiration, entourés de grandes montagnes, là où nous ont été données les clés de la “Non-violence active” et de “l’Humanisme Universaliste”, nous lançons la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence.

Ces dernières semaines, nous avons réalisé des présentations de la Marche Mondiale lors des forums humanistes en Europe à Milan, en Amérique latine à Buenos-Aires et dans quelques semaines ce sera à Nairobi, au Kenya où nous lancerons la Marche pour le continent africain. Jusqu’à présent, nous avons fait des actions restreintes. À partir de maintenant, nous commençons une diffusion plus ample.

Ce qui s’est passé jusqu’à présent avec la Marche Mondiale peut se résumer en quelques mots et en deux étapes. Dans la première étape qui a duré presque un an, nous avons étudié la possibilité de réaliser une telle entreprise avec ces caractéristiques-là. Et l’on a décidé que c’était non seulement possible mais aussi et surtout nécessaire et urgent de le faire, étant donné les signaux émis par les événements mondiaux.

Dans une seconde étape de préparation, dans laquelle nous sommes actuellement, nous avons décidé de nous doter de tout ce qui est nécessaire pour mener cette marche en avant et nous avons commencé à la faire connaître. Aujourd’hui, après un peu plus de 4 mois, faisons une première et brève évaluation.

Je vais faire référence aux initiatives qui viennent des gens et des organisations qui se sont jointes à cette Marche.

Ce sont des initiatives qui ont surgi dans la plupart des cas, à la base sociale. Nombre d’entre elles ont un profil nouveau, novateur, qui sort de la routine, avec beaucoup d’imagination, souvent avec un ton ludique et festif…

Je vais vous en présenter quelques “flash” car les mentionner toutes serait trop long.

Les activités dans le domaine éducatif sont nombreuses : marches et symboles vivants pour la Paix et la Non-violence. Insertion des thèmes sur la paix et la Non-violence dans les cours en tant que nouveau thème académique. Dans la province de Malaga, en Espagne, 800 écoles vont travailler pendant un an pour ensuite “marcher” et rejoindre la Marche Mondiale à la capitale. Dans d’autres collèges, les programmes scolaires ont été aménagés pour étudier la géographie, la faune, la flore, les minéraux, les cultures des pays par lesquels passera la Marche Mondiale. Dans certaines universités, la création d’un cursus universitaire jusqu’au Master sur la Paix et la Non-violence est très avancée. Dans certains pays, la direction générale de l’Education veut décréter pour tout le pays que le jour où la Marche Mondiale passe par ce pays, les activités des enseignants y soient dédiées.

Des groupes de sportifs se sont joints à la marche : marcheurs, marathoniens et cyclistes, sur différents parcours, certains sur des parcours internationaux. Dans certains cas avec les représentants les plus importants de ces sports, vainqueurs du Tour de France, joueurs célèbres de football. Et des clubs de football ont adhéré, comme le Club San Lorenzo de Almagro.

Il y a des marches locales : en Sardaigne, tous les habitants de l’Ile la parcourront et, en Russie, seront organisées des marches dans les villes où vécurent et écrivirent Tolstoï et Dostoïevski.

Des maires et des municipalités ont adhéré, il y en a déjà plusieurs. Ils offrent logement, nourriture et transport pour la Marche Mondiale. Dans certains cas, par centaines, et dans d’autres, par milliers. Avec les mairies, on travaille dans plusieurs directions : déclarer la Marche Mondiale d’intérêt municipal, marathons de lecture sur les thèmes de la Paix et la Non-violence, nom de la marche Mondiale apposé sur les rues et sur les places de son passage.

Dans différents pays, par exemple en Argentine, la décision politique de déclarer la Marche Mondiale d’intérêt national devrait être prise prochainement. Nous sommes en voie de confirmer le fait d’être reçu par les présidents des pays par lesquels passera la Marche Mondiale.

Nous recevons le soutien de nombreuses personnes : des prix Nobel comme Saramago, Desmond Tutu ; des astronautes comme Pedro Duque ; des scientifiques, des intellectuels tels que Noam Chomsky, Federico Mayor Zaragoza, Eduardo Galeano ; des parlementaires comme Luisa Morgantini vice-présidente du Parlement Européen ; des juristes reconnus comme le juge Guzmán qui fît le procès de Pinochet ; des artistes comme le chef d’orchestre Zubin Mehta, le danseur Maximiliano Guerra, Ana Belén, Miguel Ríos, ou Augusto Boal qui a créé le Théâtre des opprimés ; des dessinateurs comme John Pasche graphiste des Rollings Stones, ou Antonio Fraguas “Forges” le dessinateur de BD le plus connu d’Espagne ; et aussi l’adhésion de Richard Stallman le père du software libre dont il fît la promotion dans le monde entier. Ce sont quelques-unes des 2000 personnes qui soutiennent déjà la marche Mondiale.

Nous travaillons avec 250 organisations du monde entier. Dans certains pays, Amnesty International, la Croix Rouge, “les grands-mères de la Place de Mai”, les “Mères contre la guerre”, OPANAL Organisme pour la Proscription des Armes Nucléaires en Amérique Latine et dans les Caraïbes. Le Président de Conférences de Pugwash des Sciences et Affaires Internationales. Certaines organisations paysannes en Amérique Centrale et en Inde ont manifesté leur intérêt pour la Marche Mondiale et nous avons reçu récemment l’adhésion du représentant du Pôle Démocratique de Colombie. Nous avons reçu l’adhésion du Comité International de diplomates Civils de Russie et aussi de l’association russe MIR Y NIE NASILIA (Paix et Non-violence). Celle d’INES Réseau International de scientifiques pour la responsabilité civile, qui réunit près de 200 organisations. Ces jours-ci, nous avons travaillé sur une initiative de grand intérêt issue de l’ingénieur Kohanoff de l’Institut National de Technologie Industriel : créer, dans le contexte de la Marche Mondiale, un Réseau de Transfert de Technologie Solidaire.

Nous travaillons également sur d’autres réseaux de soutien à la Marche Mondiale : les réseaux de Maires, de Parlementaires et d’Universitaires.

Se mobilisent aussi des rappeurs, des graphistes, des groupes de musique classique, des troupes de ballet et de théâtre. S’organisent des marches avec des musiques diffusées mensuellement pour constituer une grande marche avec toutes les musiques de la ville. Des parachutistes russes veulent réaliser un symbole de la paix dans le ciel. Des confréries de pêcheurs qui feraient une marche sur la mer par bateaux pour traverser le détroit de Gibraltar. Au Chili et dans d’autres lieux, ils veulent faire un raid aéronautique avec des centaines d’avions qui accompagneraient la marche. Aussi avec des montgolfières…

Nous projetons de réaliser 3 grands concerts : À Prague, à Dakar, à Santiago où le parc O’Higgins a été réservé (80.000 personnes). On travaille à un grand projet pour réaliser des concerts dans toutes les villes par lesquelles passerait la Marche Mondiale. “Bienvenue à la Marche Mondiale”. “Welcome to Word March” “Bienvenido a la Marcha Mundial”.

On travaille également sur un grand documentaire pour le cinéma composé de courts métrages réalisés dans chaque pays. Il y a déjà beaucoup de réalisateurs dans différents pays, intéressés par ce projet.

La Marche Mondiale peut être une aide sur des frontières en conflit ou fermées. Comme c’est le cas entre l’Algérie et le Maroc, Israël et Palestine - où l’on est en train de travailler sur 2 concerts en simultané- Inde et Pakistan, les 2 Corées et entre le Mexique et les États-Unis, on travaille aussi pour qu’il y ait un point de rencontre entre les Malouines et l’Argentine continentale.

La Marche Mondiale avait initialement un trajet qui allait de la Nouvelle Zélande jusqu’en Argentine. Mais de nombreuses nouvelles routes ont été rajoutées. Et la Marche fera plus de kilomètres que prévu initialement. Ces jours-ci, on a confirmé l’incorporation d’une route africaine sud-orientale qui passerait par le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, le Mozambique, le Swaziland, le Lesotho, l’Afrique du Sud. D’autres initiatives qui semblaient “impossibles” sont quasiment confirmées : La route Antarctique : Punta Arenas – Puerto Montt – Santiago du Chili. Dans ce symposium, on a vu également la possibilité d’inclure l’Indonésie. Nous sommes en train de travailler avec des collectifs pacifistes et non-violents qui agissent au Liban, en Syrie, et en Irak. Nous aspirons à ce que la Marche Mondiale passe aussi par ces pays.

En juin dernier, la Marche Mondiale devait parcourir 40 pays, ce qui nous paraissait énorme. Aujourd’hui, nous dépassons les 90 pays.

Le 2 octobre dernier, le jour international de la Non-violence, à un an du début de la Marche Mondiale, nous avons réalisé des événements dans une centaine de villes de 50 pays.

Pour terminer cette révision rapide, nous sommes en train de former une équipe de base qui fera le parcours complet de la Marche Mondiale. Il y a déjà plus de 50 volontaires de différents pays et continents. On remarque une participation importante des jeunes. C’est vous qui donnez une autre dimension, une autre dynamique et une grande créativité à la Marche Mondiale.

Tout ce qui vient d’être mentionné a été réalisé en un peu plus de 4 mois.

Les Amis, la Marche Mondiale est une marche vivante qui est en train de se construire. Il reste 321 jours avant le 2 octobre 2009.

Mais en réalité cette marche a déjà commencé. Ici on le sent.

La réalisation et le résultat de cette Marche Mondiale dépendent de ce que chacun d’entre nous va faire pendant cette année. Ces actions individuelles, ces actions coordonnées, comme des petites gouttes d’eau qui vont s’unir et converger pour constituer ce grand fleuve qui avance doucement mais de manière imparable vers son destin.

De nous dépend que cette Marche Mondiale se transforme en quelque chose de très important. Peut-être un fait historique dont on se souviendra comme le jour où de bonnes personnes se sont levées, rejetant un système violent et inhumain, ont parcouru le monde pour protester de manière pacifique mais énergique. La nécessité est impérieuse, le milieu est réceptif, les conditions ne peuvent être meilleures. Les gens attendent un signal. Pendant ce temps, ce système montre clairement des symptômes de faiblesse. De plus, plane la menace de l’hécatombe nucléaire.

Nous avons l’opportunité de nous transformer en une grande force sociale. Pas la force de l’imposition, ni la force dure, ni la force omnipotente, ni la force de l’intransigeance, ni la force qui sépare. Mais la force de la douceur, la force de la cohérence, la force de la nécessité, la force de l’inclusion, la force du complément, la force de la convergence, la force du Profond.

Cette Marche Mondiale peut devenir la réponse non-violente que l’être humain apporte pour la première fois au niveau planétaire, rejetant ce monde violent, injuste et impitoyable, cherchant à ouvrir de nouveaux horizons de paix et de vie en communauté pour l’humanité.

Cette Marche Mondiale que nous lançons aujourd’hui publiquement a pour objectif fondamental de faire prendre conscience, que l’unique voie possible est celle de la Paix et qu’il est aujourd’hui nécessaire de l’accompagner de la méthodologie de la Non-violence afin que nous entrions réellement dans une autre étape et que nous sortions de la préhistoire humaine.

La Marche Mondiale peut devenir un phénomène multiplicatif et simultané dans le monde entier que l’on ne pourra plus arrêter.

Pour créer cette conscience, nous devons diffuser, faire connaître nos propositions, les actions que nous réalisons, les adhésions de personnalités, toute cette quantité énorme d’initiatives et tout ce qui viendra en cours de route.

Pour cela, peut-être que nous devons créer nos propres mécanismes, nos propres agences d’information, nos réseaux alternatifs, de manière à pouvoir faire connaître cette grande quantité d’actions et de propositions qui commencent à se déployer.

Nous invitons toutes les personnes ici présentes ainsi que celles qui le sont virtuellement à un grand défi : qu’ensemble, nous parvenions à ce que les plus de 6 milliards d’habitants de notre planète connaissent l’existence de la Marche Mondiale, de sorte qu’ils puissent décider s’ils la rejoignent ou pas.

De notre côté, nous ferons notre part et nous reviendrons en ce lieu magnifique le 2 janvier 2010.

Pour terminer, je voudrais lire ce texte anonyme :

… cherchant de quoi se nourrir et s’abriter, ces premiers habitants pénétrèrent des terres inhospitalières et inconnues, où ils durent lutter contre les fauves, les éléments et les forces de la nature. Et ce, durant des millénaires. À la fin de cette longue période, ils finirent par peupler toute la terre…

À d’autres époques, cherchant richesses, possessions et aventures, certains peuples soumirent d’autres peuples. Ils les massacrèrent et les réduisirent à l’esclavage, s’appropriant de leurs biens, de leurs ressources, de leur corps et de leur esprit. Ils ont ainsi parcouru le monde jusqu’à nos jours, semant la faim, la misère, la maladie et la douleur, beaucoup de douleur…

Mais aujourd’hui arrive le temps du renouveau, l’être humain parcourt à nouveau la planète terre. Non pour assouvir sa faim, non pour propager l’esclavage ou voler. Mais pour tendre la main, en reconnaissant l’autre comme un frère, pour se réconcilier, pour collaborer, pour construire les bases d’une nouvelle culture, d’une nouvelle civilisation, comme jamais il n’y eut auparavant sur la terre. Pour construire de façon décidée la Nation Humaine Universelle.

Que vive la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence !”

Associations actrices de la Marche Mondiale en France